Journée SFT, Paris
SOCIETE FRANÇAISE DE THERMIQUE
Groupes « Thermique appliquée» (sous-groupe "Génie climatique –
Thermique de l’habitat" et "Métrologie et techniques inverses "),
en partenariat avec l’IBPSA
Journée thématique organisée par :
P. Salagnac (LaSIE, La Rochelle), S. Rouchier (LOCIE, Le Bourget du Lac),
J.-L. Battaglia (I2M, Bordeaux) et D. Maillet (LEMTA, Nancy)
2 mai 2018 (attention : changement de date par rapport à la 1ère annonce
Accueil à partir de 9h à
Espace Hamelin, 17 rue Hamelin, Paris 16 (métro Boissière ou Iéna)
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Méthodes inverses et thermique du bâtiment :
réduction et identification de modèle
Les méthodes inverses servent notamment à réconcilier modèles et mesures. Elles se sont développées depuis une vingtaine d'années principalement dans deux domaines: la caractérisation des matériaux, pour améliorer la métrologie des propriétés thermophysiques (thermique « de laboratoire ») et dans les procédés très souvent associés à une conversion d'énergie (thermodynamique énergétique) et à des transferts thermiques, pour estimer en partie les flux pariétaux (thermique des « procédés »).
Dans ces deux domaines, les sources de chaleur, les conditions aux limites et les conditions initiales sont en général maîtrisées et les milieux assez bien connus. Il n'en est pas de même en thermique du bâtiment où on a affaire à des systèmes à une échelle plus grande (où sont les conditions aux limites ?) et où les sources (température externe, ensoleillement, ventilation, thermogénèse, évapo/condensation, chauffage/climatisation) sont multiples et mal connues. La communauté du bâtiment a développé de nombreux modèles, plus ou moins simples, et liés chacun à un objectif donné, pour simuler les ambiances en fonction des sources. Ce sont en fait des "modèles réduits". Leur validation, qui passe par une comparaison de leurs sorties avec celles de "modèles détaillés", puis avec des sorties expérimentales (des mesures) sont indispensables. Ces mesures peuvent même aller plus loin et permettre une construction d'un modèle réduit (on parle alors d' "identification"), si la structure de ce dernier est fixée (idéalement sur des bases physiques) et si les "sources" sont connues et elles-mêmes mesurables (problème du "calibrage" du modèle).
Le but de cette deuxième journée, qui fait suite à celle du 2 février 2017, est donc de croiser ces approches en insistant en particulier sur les méthodologies mises en oeuvre et le type de mesures, en lien avec les modèles utilisés, qu'on est capable d'effectuer en pratique. Elle sera constituée d'un maximum de 7 présentations et se terminera par une table ronde/synthèse des présentations, en rapport avec l'objectif initial. Les chercheurs ou ingénieurs intéressés par ces thématiques sont cordialement invités et peuvent également proposer une présentation.
Contacts:
Patrick Salagnac : patrick.salagnac@univ-lr.fr / 05 46 45 68 77 - Denis Maillet : denis.maillet @univ-lorraine.fr / 06 83 45 46 89
Simon Rouchier : simon.rouchier@ univ-smb.fr / 04 69 75 81 41 – J.-L. Battaglia : jean-luc.battaglia@ bordeaux.ensam.fr / 05 56 84 54 21