Résilience thermique dans les écoles – Revue bibliographique des solutions d’adaptation aux vagues de chaleur

En France, les écoles et les 12 millions d’élèves et 854 000 d’enseignants sont confrontées à des enjeux thermiques particuliers et à un inconfort thermique lors des périodes académiques critiques. Par exemple, l’analyse récente de l’enquête de OQAI sur plus de 600 salles de classe montre les températures intérieures moyennes pouvant facilement attendre 26∘^{\circ}C et les températures maximales les 32∘^{\circ}C.

Les écoles sont particulièrement vulnérables à l’augmentation des températures en raison du jeune âge des occupants, des densités d’occupation élevées et des possibilités limitées d’ajustements comportementaux pour améliorer le confort thermique dans les salles de classe.

Le concept de résilience thermique pour les bâtiments non-résidentiels est un sujet qui connait un fort développement récent. Les études de résilience thermique nécessitent, entre autres, une bonne intégration des techniques de rafraichissement passives et actives, tout en tenant compte des incertitudes du climat futur (évènements climatiques extrêmes).

Cet article présente une première étape de ce travail. Différentes stratégies de rafraichissement passif utilisées dans les écoles et décrites dans la littérature scientifique seront analysées ici. Il s’agit par exemple des toitures végétalisées, façades et toitures à forte inertie thermique, rafraichissement par évaporation, en complément des protections solaires, de la ventilation naturelle etc. Nous chercherons en particulier à évaluer l’adaptabilité des solutions à la rénovation thermique et au climat français.

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